Ce genre de demoiselles se rencontre en Asie et en Océanie[1].
Dénomination
Le genre Rhinocypha a été décrit par l'entomologiste français Pierre Rambur en 1842[2].
Description
Les demoiselles du genre Rhinocypha sont ornées de couleurs brillantes or, azur, jaune et rouge[2].
Les yeux sont assez gros et assez proches ce qui rend la tête étroite. L'épistome est fortement renflé et saillant. La lèvre inférieure est divisée jusqu'à la base en deux parties triangulaires étroites et obtuses. Les palpes labiaux sont plus étroits que la lèvre inférieure avec un avant-dernier article beaucoup plus court. Ils présentent un angle interne prolongé et se terminent par deux épines ou une épine bifide. Le dernier article est grêle, filiforme et cylindrique et aussi court que le précédent[2].
Les pattes sont assez longues et finement ciselée avec les onglets des tarses non sensiblement divisés vers l'extrémité. La face inférieure des tibias est revêtue d'une membrane blanche[2].
Les ailes sont longues et assez étroites, avec un pterostigma, un peu pédicellées au bord postérieur n'allant pas jusqu'à la base. La partie humérale de l'aile est beaucoup plus courte que la partie radiale[2].
L'abdomen est plus court que les ailes ou à peine plus long. Il est atténué à l'extrémité chez les mâles[2].
Publication originale
Rambur, J. P. 1842. Histoire naturelle des insectes. Névroptères. Librairie Encyclopédique de Roret, 534 pages[2].