La seule évolution majeure est l'octroi automatique d'un député par arrondissement parisien ou lyonnais[1]. Avant chaque élection, hormis celle de 1906, le découpage est légèrement modifié afin d'ajouter des députés aux arrondissements ayant passé le plafond de 100.000 habitants par circonscription[2] (26 nouveaux sièges métropolitains entre 1889 et 1914)[3].
Le retour au scrutin de liste départemental en 1919 met fin à ce découpage durant deux cycles d'élections. Le découpage de 1927 consécutif au retour au scrutin uninominal reprend le cadre du scrutin d'arrondissement, tout en créant un seuil minimal de population pour éviter de trop fortes sur-représentations[4].
Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Hautes Études médiévales et modernes » (no 74), , 839 p. (ISBN2-600-00065-8).