Les opérations de recherche et sauvetage couvrent une gigantesque zone d'environ 15 540 000 km2, soit la totalité du territoire canadien en plus des zones maritimes territoriales et limitrophes, telles l'Atlantique Nord, le Nord-Ouest Pacifique, et l'océan Arctique. Les ressources opérationnelles sont gérées au sein de trois régions distinctes par l'un des trois Centres conjoints de coordination des opérations de sauvetages (JRCC) : le JRCC Halifax, le JRCC Trenton et le JRCC Victoria. Le Centre canadien de contrôle de mission (CMCC) à Trenton assure la coordination globale des opérations et la détection des signaux de détresse captés par le réseau Cospas-Sarsat. La zone maritime du Saint-Laurent est supervisée par le Centre de sauvetage maritime de Québec (MRSC Québec) géré par la Garde côtière canadienne et dépend des JRCC de Trenton et de Halifax pour la coordination des opérations de recherche et sauvetage. Les opérations de coordination, de recherche et de sauvetage sont effectuées selon les termes décrits dans le Manuel International de recherche et de sauvetage de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) et de l'Organisation de l'Aviation civile internationale (OACI), manuel dont le titre est le IAMSAR, et dont le quatrième volume est l'édition canadienne du Manuel national SAR.
Ressources
Un CH-146 Griffon équipé pour des opérations de recherche et sauvetage
Les ressources de recherche et sauvetage sont réparties en cinq escadrons spécialisés et, dans une moindre mesure, trois escadrons de soutien au combat. Plus de 750 militaires, dont 150 techniciens en recherche et sauvetage (Tech SAR), sont assignés au sein de ces escadrons, qui sont soutenus par des équipes au sol et des aviateurs spécialement formés. Les équipes de recherche et sauvetage effectuent plus de 8 700 sorties par année, souvent en assistance aux autorités civiles qui manquent de moyens pour conduire des opérations à grande échelle.
Techniciens
Les 150 techniciens en recherche et sauvetage sont des militaires d'élite, spécialistes du sauvetage en terrain inhospitalier et dans des conditions extrêmes. Entraînés dans une foule de disciplines dont les soins paramédicaux avancés, le parachutisme opérationnel, la plongée autonome, l'alpinisme et la survie en milieu sauvage, ces techniciens opèrent le plus souvent en équipe de deux ou trois à bord d'avions ou d'hélicoptères spécialement équipés. Les Tech SAR suivent un cours intensif d'une durée initiale de 11 mois à l'École de recherche et sauvetage des Forces canadiennes, à Comox, en Colombie-Britannique.
Il existe cinq escadrons spécialisés en recherche et sauvetage au Canada : deux d'entre eux se spécialisent en sauvetage en mer et quatre d'entre eux partagent des responsabilités de transport tactique. L'escadron de Comox, en plus du sauvetage en mer, sauvetage en montagne et du transport utilitaire, fait office d'escadron d'entraînement opérationnel :
En , le gouvernement canadien annonce avoir retenu l'Airbus C-295 pour renouveler sa flotte d'avions CC-130 et CC-115 avec un programme de 16 appareils d'ci 2023[2].
Des ressources additionnelles disponibles au besoin incluent :