Il est mentionné dans l'épitaphe de leur père († ), aux côtés de ses deux autres frères évêques, Aldebert de Nîmes et Raymond de Viviers, épitaphe qui date d'au moins de 1157 ou après, puisque Raymond de Viviers n'est évêque qu'à partir de ce moment[1].
Épiscopat
Raymond est moine à La Chaise-Dieu[2]. Il monte sur le trône épiscopal d'Uzès, à la suite de la mort de Ébrard Ier, en , sous le nom Raymond II (Raimundus II)[2],[4]. Son épiscopat est traditionnellement donné entre 1150 et 1188[4],[5]. Il est mentionné pour la première fois en 1154, lors d'une donation du vicomte de Nîmes (Gallia christiana - GC)[2].
Au cours de son épiscopat, vers 1155/1160, la cité d'Uzès s'agrandit[4],[5]. Une enceinte est construite, percée de quatre portes (portals) et doublée de fossés[4].
En 1164, il autorise son prévôt, Bertrand, et Robert, abbé de Saint-Privat, à passer un traité d'échange avec l'abbé de Saint-André.
Il donne, en 1188, le lieu des Augustines à l'abbesse Ermessinde pour y fonder un monastère de cisterciennes[2]. Il s'agit du dernier acte connu de l'évêque, qui semble mourir au cours de cette même année[2],[3].
Références
↑ a et bRobert Favreau, Jean Michaud et Bernadette Mora, Gard, Lozère, Vaucluse, Paris, CNRS Éditions, coll. « Corpus des inscriptions de la France médiévale » (no 12), (lire en ligne), p. 84.
↑ a et bSophie Aspord-Mercier, Uzès et l'Uzège. 20 siècles d'histoire, Etudes et communication, , 283 p. (ISBN978-2-91172-210-3, lire en ligne), p. 67.
Voir aussi
Bibliographie
Georges Charvet, La première maison d'Uzès, étude historique et généalogique de la première maison d'Uzès suivi du catalogue analytique des évêques d'Uzès, Nîmes, Lacour-Ollé, éditeur, 2002 (réimpression).