Né à Boston, dans le Massachusetts dans la famille d'acteurs, Raymond Griffith perd sa voix à un âge précoce et doit s'exprimer toute sa vie dans un murmure rauque. Dans les années 1920, le magazine Photoplay donne la version selon laquelle il aurait endommagé ses cordes vocales lors du tournage dans le mélodrame The Witching Hour d'Helen Arnold, en 1916, où il était amené à interpréter un enfant battu. L'acteur ne l'a pas démenti publiquement, mais le film ne comporte pas de scènes en question[1]. Le fait d'évoluer dans le monde théâtral grâce à ses parents a développé très tôt ses capacités de mime car cette expression occupait une place importante dans les représentations de vaudeville. Il a également été signalé qu'il s'est produit au sein d'une troupe française de mime[2].
Au cinéma, sa carrière commence chez la Vitagraph Company of America en 1914. Il s’illustre par sa capacité à tenir un rôle secondaire et le rendre plus attrayant pour le public qu'un rôle de premier plan. Il devient une star quand il rejoint Paramount dans les années 1920. Sa collaboration se poursuit avec succès avec les studios First National et Goldwyn, notamment dans The Eternal Three et Red Lights (1923). Deux ans plus tard, lorsqu'il obtient un contrat avec Paramount, il interprète ses rôles les plus réussis dans Paths of Paradise (1925) et l'année suivante avec Hands Up! (1926)[2].
Le développement du cinéma parlant porte un coup fatal à sa carrière d'acteur, mais il tient encore un rôle mémorable dans un film avant de se retirer de l'écran, en jouant un soldat mortellement blessé, Gérard Duval, dans À l'Ouest, rien de nouveau en 1930. Il s'oriente ensuite vers l'écriture et la production au Twentieth Century Fox[3].
Griffith meurt lors d'un diner au Masquers Club de Los Angeles en Californie, âgé de 62 ans, le [4],[5]. Il est enterré au Forest Lawn Memorial Park de Glendale.
↑(en)John T. Soister,Henry Nicolella,Steve Joyce, American Silent Horror, Science Fiction and Fantasy Feature Films, 1913–1929, McFarland, (ISBN9780786487905, lire en ligne), p. 487
↑ a et b(en)Donald W. McCaffrey, Christopher P. Jacobs, Guide to the Silent Years of American Cinema, Greenwood Publishing Group, (ISBN9780313303456, lire en ligne), p. 140
↑(en)Donald W. McCaffrey,Christopher P. Jacobs, Guide to the Silent Years of American Cinema, Greenwood Publishing Group, (ISBN9780313303456, lire en ligne), p. 141
↑« Movie Veteran Dies in Hollywood », Panama City Herald Newspaper, 1957, p. 13 [lire en ligne (page consultée le 9 août 2017)]