Il naît à Beyrouth[2]. À l’époque des Accords d'Oslo, son père retourne s’installer à Gaza. Il obtient une bourse d'études et entame des études d'ingénieur en France jusqu’en 1999, quand il rentre à Gaza après la mort de son père[2],[3].. Il vit plusieurs années en Tunisie où il acquiert la maîtrise du français[4].
Il commence à travailler comme fixeur pour les journalistes étrangers[2]. Il est le fondateur de GazaPress, qui constituait un centre de ressources pour les journalistes occidentaux à Gaza[5]. Avec la guerre de Gaza, il entame la rédaction d’un blog sur le Orient XXI, étant un des rares journalistes à pouvoir informer le reste du monde sur les évènements à Gaza[2]. Il travaille également pour plusieurs médias télévisuels du monde entier[1].
Vivant à Gaza au début de la guerre de Gaza de 2023-2024[6], il écrit un blog, le Journal de bord de Gaza, à partir du 18 février 2024, pour le site d’informations Orient XXI (67 publications les 10 premiers mois)[5].
prix Ouest-France-Jean Marin également pour son Journal de Gaza ;
et conjointement à Fabrice Babin et Bertrand Séguier, le trophée télévision grand format pour Gaza, fuir l’enfer.
C’est la première fois qu’un correspondant de guerre reçoit trois récompenses à ce prix la même année[7].
Son journal est publié en livre :
Rami Abou Jamous, préface de Leïla Shahid, présentation de Pierre Prier, Journal de bord de Gaza, Paris : Libertalia, 2024, collection « Orient XXI », 272 pages