Faute d'eau potable, les îles semblent n'avoir jamais été habitées par l'homme.
Écologie (biodiversité, intérêt écopaysager…)
Les îles Cerbicale ont été constituées en réserve naturelle pour préserver la richesse de sa faune aviaire et sous-marine. Elles sont incluses dans le sanctuaire des mammifères marins[3].
La faune est essentiellement constituée de nombreux oiseaux marins, de lézards et de rats. La zone marine, très importante, contient des herbiers de posidonies et abrite une colonie de Grand Dauphin (Tursiops truncatus). Elle est fréquentée par de nombreux oiseaux pélagiques.
La zone de protection spéciale (ZPS)[5] s'intéresse plus précisément aux populations de Pétrel tempête (plus grosse population corse), de Cormoran huppé de Méditerranée (Phalacrocorax aristotelis desmarestii) (environ 10 à 20% des effectifs de France), de Puffin cendré (Calonectris diomedea), et de Goéland d'Audouin (Larus audouinii).
La population de Martinet pâle (Apus pallidus) subit la prédation du Rat noir (Ratus ratus) sur l'île du Toro. Des dératisations ont été effectuées.
Depuis plusieurs années l'Aigrette garzette (Egretta garzetta) niche de nouveau sur une des îles (une des seules colonies insulaires maritimes connues pour cette espèce en France).
La réserve naturelle a été créée par le décret no 81-205 du [11].
Elle a rejoint la gestion commune à la création de la Réserve naturelle des Bouches de Bonifacio depuis le Décret du [12]. Ce décret indique que le domaine terrestre des Îles Cerbicales n'est pas visé par le classement de la RN des Bouches de Bonifacio bien que le périmètre de celle-ci englobe l'archipel. Par ailleurs, la réserve naturelle fera partie du futur Parc Marin International corso-sarde[13].