Chaque république a le droit d'établir ses langues officielles. Dans les organes du pouvoir d'État et les organes de l'auto-administration locale, les établissements d'État de la république, ces langues sont utilisées parallèlement à la langue officielle de la fédération de Russie, qui est le russe.
Les frontières entre les républiques et les autres sujets de la fédération de Russie peuvent être modifiées moyennant l’accord mutuel des entités concernées.
Aucune république, comme aucun sujet de la fédération de Russie, ne dispose du droit de sécession.
Selon la loi fédérale, le dirigeant d'une république (comme des autres sujets de la fédération de Russie) est élu soit par les citoyens de la fédération de Russie résidant dans cette république sur la base du suffrage universel, égal et direct, au scrutin secret, soit par les députés de l'organe législatif de la république sur la proposition du président de la fédération de Russie.
L'appellation des dirigeants des républiques est fixée par la Constitution de chacune d'elles. Actuellement, chaque dirigeant est appelé « chef » (en russe Глава), sauf au Tatarstan où il est appelé « président » (en russe Президент).
Chaque république possède (comme les autres sujets de la fédération de Russie) son propre organe du pouvoir exécutif (appelé gouvernement, ou conseil des ministres, ou cabinet des ministres) et son propre organe du pouvoir législatif et représentatif (appelé assemblée législative, ou parlement, ou conseil d'État, etc.).
En dehors des limites de la compétence de la fédération de Russie, de la compétence conjointe de la fédération de Russie et des républiques, les républiques (comme les autres sujets de la fédération de Russie) exercent leur propre réglementation juridique, y compris l'adoption de lois et d'autres actes juridiques normatifs.
Les républiques envoient chacune (comme les autres sujets de la fédération de Russie) deux délégués au Conseil de la fédération (la chambre haute de l'Assemblée fédérale, organe législatif de la fédération de Russie).
L'ONU, par la voix de son sous-secrétaire général aux affaires politiques, rejette le référendum : « Les actions unilatérales visaient à donner un vernis de légitimité à la tentative d'acquisition par la force par un État du territoire d'un autre État, tout en prétendant représenter la volonté du peuple, ne peut être considérée comme légale au regard du droit international »[4].
Liste
La liste des vingt-quatre républiques de Russie est la suivante[b] :