Bien qu'il soit souvent confondu avec lui, le quiproquo n'est pas un malentendu — dans lequel on prend un être vivant, un objet ou une situation pour une autre, une erreur aux conséquences potentiellement graves dans la réalité. Si le malentendu est un type de péripétie fréquemment utilisé dans la fiction, le quiproquo l'est en réalité beaucoup moins, puisqu'il s'agit d'un procédé d'échange supposé équitable.
Étymologie
Le terme est d'origine latine[1], de « quid pro quo » : même si le terme en dérive, « quid pro quo » signifie « une chose contre une autre », un « échange de procédés » bons ou mauvais. L'expression originelle vient du vocabulaire pharmaceutique : un médicament pris ou donné à la place d'un autre.
Pourtant, le quiproquo est souvent compris, et, utilisé pour définir une incompréhension.
Mathias Szpirglas, Genèse et mécanismes du quiproquo : approches théoriques et organisationnelles des nouvelles formes de gestion des risques, Paris, École des Mines Paristech, , 360 p. (lire en ligne [PDF])