Cet intervalle n'est présent comme intervalle constitutif dans aucune musique traditionnelle. En revanche, sous la forme de l'intervalle de trois quarts de ton — ou « seconde neutre » —, il différencie de manière caractéristique les genres dits "zalzaliens"[1] des genres diatoniques (à intervalles de secondes mineures et majeures) et des genres à seconde augmentée (type hijaz).
Il n'y a pas de notations musicales standards mais voici les notations utilisées dans le logiciel Lilypond pour écrire des notes altérées[2].
Dans l'ordre un do diminué de 3 quarts de tons, d'un demi-ton (bémol), d'un quart-ton, un do normal (bécarre), un do augmenté d'un quart de ton, un do augmenté d'un demi-ton (dièse) et un do augmenté de 3 quarts de ton :
Musique contemporaine
Certains groupes de musique dite « expérimentale », tel Sigur Ros, emploient le quart de ton ou des gammes identiques à celles du système tonal mais dont chaque degré est augmenté/baissé d'un ou de trois quarts de ton.
On peut en écouter un exemple est écoutable dans la chanson Hun Jord de l'album Von de Sigur Ros. Elle est jouée en une gamme de mi mineur décalée d'un quart de ton vers le haut.
Notes et références
↑Nidaa Abou Mrad, « Échelles mélodiques et identité culturelle » dans Jean-Jacques Nattiez (dir.), Musiques, une encyclopédie pour le XXIe siècle, Arles / Paris, Actes Sud / Cité de la musique, , p. 756-795