Les pyroxénites peuvent contenir d'autres minéraux, notamment du grenat ou de l'olivine. Elles servaient autrefois à faire des outils, comme des haches.
Sur Terre, peu d'affleurements qui la présentent existent ; sur Mars, la signature du pyroxène fortement dominante en certains points laisse penser que cette roche est exprimée à la surface de cette planète. En France, on en trouve à Saint-Nazaire[réf. nécessaire] et dans divers massifs ophiolitiques comme dans le Massif central, notamment dans le Limousin ou encore à Roguédas, commune d'Arradon dans le Massif Armoricain[1]. Au Canada, on retrouve un gisement à l'ancienne mine Daisy, à Mulgrave-et-Derry[2].
Les pyroxénites sont généralement des roches métamorphiques interprétées comme issues du recyclage mantellique de la croûte océaniquebasaltique. Ainsi, on les trouve fréquemment en bancs au sein d'unités péridotitiques. Mais il existe aussi des laves constituées de pyroxénite.
Dans le contexte des chambres magmatiques fossiles, les pyroxénites sont parfois des roches plutoniques formées par cristallisation fractionnée d'un magma basique et ségrégation gravitaire (sédimentation) des pyroxènes, comme dans le massif volcanique centrale de l'île de Fuerteventura (pluton dit PX1), dans l'archipel des Canaries, où elles forment des dykes intercalés entre d'autres dykes plus gabbroïques (référence : mémoire de thèse de J. Allibon, disponible sur TEL, et diverses publications dudit docteur).
↑SABINA, Ann P.; Rock and Minerals for the collector : Buckingham - Mont-Laurier - Grenville, Quebec; Hawkesbury - Ottawa, Ontario. Geological Survey of Canada. 1969. p.22.