Il est un grand sage de l'Égypte antique, reconnu comme étant le premier philosophe de l'histoire[réf. nécessaire].
Sépulture
Il est enterré dans le mastaba D64 à Saqqarah avec son fils, Akhethétep et son petit-fils, Ptahhotep II (ou Ptahhotep Tjefi). Ils sont tous les trois vizirs et Ptahhotep II est également prêtre d'Anubis sous le titre de imȝḫw ḫr-Inpw ḫnty-Imntyw[1].
Ptahhotep est âgé ; il demande au pharaon l'autorisation de transmettre la tradition à son fils : « les paroles de ceux qui jadis ont écouté les conseils des ancêtres qui obéirent aux dieux ». Il s'agit donc de la mise par écrit de la tradition orale égyptienne ce que vient confirmer la réponse du pharaon : « La majesté de ce dieu a dit : Quant à toi, enseigne lui la parole de la tradition ».
Ce texte en traitant de l'humilité, de l'art du débat, de la vanité, de justice (la Maât), de l'avidité, du refus de la rumeur, du bon usage de la parole, de l'indulgence, de la nécessité de la bienveillance, de l'écoute, de l'entendement... vise à former les futurs dignitaires égyptiens. Pharaon poursuit par : « Puisse-t-il agir comme un modèle pour les enfants des grands ».
↑(en) Terence DuQesne, The Jackal Divinities of Egypt I : From the Archaic Period to Dynasty X, Londres, Darengo Publications, coll. « Oxfordshire Communications in Egyptology » (noVI), , 566 p..
Wolfgang Kosack, Berliner Hefte zur ägyptischen Literatur 1 - 12: Teil I. 1 - 6/ Teil II. 7 - 12 (2 Bände). Paralleltexte in Hieroglyphen mit Einführungen und Übersetzung. Heft 7: Die Weisheitslehre des Ptahhotep. Verlag Christoph Brunner, Bâle, 2015. (ISBN978-3-906206-11-0).