Proculus est le fils d'Eutolmius Tatanius, consul en 391, et le petit-fils. d'Antonius Tatianus, praeses (gouverneur) de Carie de 360 environ à 364, durant le règne de l'empereur Julien. Sa famille, qui professe le paganisme, est originaire de Syrie[1],[2].
Carrière politique
Débuts
Proculus occupe le poste de gouverneur de Syrie-Palestine. Entre 383 et 384, il occupe la charge de comes Orientis[3]. Son nom figure sur une stèle commémorative retrouvée près de l'estuaire du Nahr el-Kalb, dans l'actuel Liban[4].
En 392, le consul Rufin, jaloux du pouvoir de Proculus et de son père, use de son influence pour lancer des accusations contre Proculus. Jugé et condamné à mort, Proculus est exécuté devant son père à Constantinople, dans un quartier appelé Sykai (correspondant au quartier de Galata de l'Istanbul moderne)[8],[9].
Son nom a fait l'objet de damnatio memoriae et a été effacé des monuments, comme, par exemple, l'obélisque de Théodose dans l'hippodrome de Constantinople[10].
↑(en) Szymon Olszaniec, Prosopographical studies on the court elite in the Roman Empire (4th century A. D.), Wydawnictwo Naukowe UMK, , 510 p. (lire en ligne), p. 402
↑Paul Petit, « Sur la date du "Pro Templis" de Libanius », Byzantion, vol. 21, no 2, (JSTOR44169987, lire en ligne)
↑Richard Goulet (dir.), Dictionnaire des philosophes antiques. V De Paccius à Rutilius Rufius, Paris, CNRS Editions, (lire en ligne), p. 1548
↑Jean Ch. Balty, « Hiérarchie de l'Empire et image du monde : La face nord-ouest de la base de l'obélisque théodosien à Constantinople », Byzantion, vol. 52, (JSTOR44170751, lire en ligne)
↑Roland Delmaire, « La damnatio memoriae au Bas-Empire à travers les textes, la législation et les inscriptions », Cahiers du Centre Gustave Glotz, (lire en ligne)