Prison Sex est une chanson du groupe de metal progressif américain Tool. Elle est sortie en tant que deuxième single de leur premier album studio Undertow. La chanson est en drop-B modifié. La piste comporte une coda anti-climatique[Quoi ?][1] et le morceau s'achève en fondu, couplets et refrains entremêlés.
Le clip tourne principalement autour d'une poupée de type robotique malmenée et piégée dans une pièce remplie d'armoires contenant d'autres humanoïdes de formes diverses. À plusieurs reprises, l'arrivée d'un grand humanoïde noir la fait tomber en catatonie et la moleste, notamment avec un pinceau. À la fin de la vidéo, la poupée se peint elle-même.
Thématique des abus sexuels sur enfants et réception critique
MTV a cessé de diffuser la vidéo Prison Sex après quelques diffusions en raison du traitement symbolique représentant le sujet sensible de la maltraitance des enfants[3].
Maynard James Keenan, qui a écrit les paroles, a été très clair lors des concerts quant à l'aversion qu'il a pour son beau-père[5]. Le à Montréal, Québec, Keenan dit au sujet de Prison Sex :
« Cette chanson parle du fait de reconnaître, d'identifier, le cycle d'abus en vous-même. C'est la première étape du processus: la réalisation; l'identification. L'étape suivante consiste à travailler. Mais, cette chanson parle de la première étape du processus, qui consiste à reconnaître[6] ».
↑(en) Brad Osborn, « Subverting the Verse–Chorus Paradigm: Terminally Climactic Song Forms in Recent Rock Music », Music Theory Spectrum, vol. 35, no. 1, , p. 24 (lire en ligne).