Dans Printemps de feu, Marc-Édouard Nabe narre ses semaines passées en Irak, au moment du déclenchement de la guerre par les États-Unis. Il raconte sa vie sous les bombes américaines, aux côtés d'une femme, Shéhérazade, danseuse rencontrée à Damas.
Nelly Kaprièlian, dans Les Inrockuptibles, critique le style du roman (Nabe « écrit comme un pied », à côté de lui, « Beigbeder passerait presque pour Chateaubriand ») et doute de la véracité de son voyage en Irak[3]. Dans Marianne, Olivier Maison parle du livre comme d'un « pétard mouillé »[4]. Pour Le Figaro, « l'indigne héritier de Jean-Edern Hallier fait l'effet d'un collégien onaniste et présomptueux qui voudrait en vain communiquer son plaisir au lecteur »[5]. Pour le quotidien belge Le Soir, sous la plume d'Alain Lallemand, le style est jugé trop vulgaire et le point de vue de l'écrivain « ressemble à celui qu'aurait pu avoir un ethnologue dédaigneux au début du XXe siècle »[6]. Magali Goumaz, du quotidien suisse La Liberté, s'en prend aux romans parus sur la guerre en Irak et affirme que Nabe est « allé en Irak par impuissance, anti-occidentalisme primaire et parce qu'on ne peut faire confiance à personne pour parler de choses sérieuses »[7].
Avis positifs
Parmi les critiques positives sur l'ouvrage, Saskia Galitch, dans l'hebdomadaire suisse Le Matin Dimanche, parle d'un récit « drôle, farfelu et, oui, parfaitement jouissif »[8]. Politique Magazine apprécie le roman dans l'ensemble, à l'exception des scènes sexuelles[9].
Échos
En , dans le quotidien francophone libanaisL'Orient-Le Jour, Printemps de feu est qualifié de « roman vécu de la guerre d'Irak »[10].
Édition
Marc-Édouard Nabe, Printemps de feu, éditions du Rocher, 2003, 299 p. (ISBN2-268-04771-7).