Cet endroit fut choisi par la première lignée connue des barons de L'Aigle pour s'y faire inhumer. Selon Vaugeois, ce prieuré aurait été fondé en 1060[1], antérieurement à la conquête de l'Angleterre, par Engenouf de L’Aigle, seigneur de L'Aigle, mort à Hastings en 1066. Il était destiné à servir de nécropole à sa famille.
Engenouf le donna à l’abbaye St-Lomer de Blois[2].
Le prieuré Saint Sulpice est conventuel, il était habité par un certain nombre de religieux qui avaient charge d'âmes[3].
Il est vendu avec la ferme et les terres comme bien national en 1793[4].
Notes et références
↑J. F. Gabriel Vaugeois, Histoire des antiquités de la ville de l'Aigle, p. 218
↑Jean-Michel Bouvris, Les plus anciennes chartes du prieuré de Saint-Sulpice près de l'Aigle (XIe – XIIe siècles). In: Annales de Normandie, 31e année, n°4, 1981., pp. 327-330
↑Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne – Tome X – Premier Bulletin 1891. p38, p133, p137., p38, p133, p137.
↑Frédéric Epaud, De la charpente romane à la charpente gothique en Normandie : évolution des techniques et des structures de charpenterie aux XIIe – XIIIe siècles