Fiodor Dostoïevski exprime ainsi les lignes de force de ce mouvement : « Nous voici enfin convaincus que nous sommes, nous aussi, une nation particulière, et des plus singulières d'ailleurs, et que notre devoir est de nous créer une forme neuve, notre forme à nous, congénitale, prise dans notre sol même, dans l'esprit populaire et les populaires origines [...] l'idée russe sera peut-être la synthèse de toutes les idées qu'avec tant d'obstination et de courage l'Europe développe en chacune de ses nationalités... »[2] L'Europe est différente de la Russie en chacune de ses nationalités mais, selon Dostoïevski, la Russie peut prendre en charge les idéologies de chacune d'elles, les intégrer dans L'Idée russe[3].
Bibliographie
Walter Laqueur : Histoire des droites en Russie. Des centuries noires aux nouveaux extrémistes, p. 30 & suiv., 1996, Éd. Michalon, (ISBN2841860086)
Références
↑Ettore Lo Gatto, Histoire de la littérature russe des origines à nos jours, traduit de l'italien par M. et A.-M Cabrini, Desclée de Brouwer; Bibliothèque européenne, section historique, 1965 p. 334
↑Dominique Arban, Dostoïevski, Paris, Seuil, coll. « écrivains de toujours », , 188 p. (ISBN2-02-000057-1),p. 110