La Politique d'intégration des arts à l'architecture, de son nom officiel Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics est une mesure du gouvernement du Québec qui consiste à réserver une partie du budget de construction ou d'agrandissement d'un bâtiment ou d'un site public à la réalisation d’une ou de plusieurs œuvres d’art conçue spécifiquement pour ces lieux, ou dans certains cas, à l'achat d'une œuvre déjà réalisée[1].
Le ministère de la Culture et des Communications est responsable de son application et en assure la coordination. Elle est parfois appelée Intégration des arts ou Programme du 1 %.
Description
La Politique vise trois objectifs :
- Créer ou acheter des œuvres d'art en vue de leur intégration permanente à l'architecture ou à l'environnement des lieux publics, en tenant compte de la vocation de ces lieux.
- Augmenter la diffusion des œuvres des artistes du Québec et permettre à ceux-ci de collaborer, avec des architectes et des personnes représentant les usagers, à l'enrichissement du cadre de vie par la présence de l'art.
- Faire mieux connaître l'art actuel et ses diverses tendances et formes d'expression dans les domaines des arts visuels et des métiers d'art.
Le budget alloué à la réalisation des œuvres d'art est calculé, pour chaque projet de construction, en fonction du coût. Il équivaut généralement un pourcentage approximatif de 1 % du coût de construction, raison pour laquelle certains surnomment cette politique le programme du 1 % .
Historique
La mesure gouvernementale consistant à allouer environ 1% du budget de construction d'un bâtiment a été adoptée en 1961. Elle a été révisée en 1996[2].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références