Sur l’emplacement de la place d’Albertas, Jean Agar, conseiller au Parlement d'Aix, possédait au XVIe siècle une maison qui fut rachetée par une famille marseillaise, les Paulhe, qui la revendit ensuite aux d'Albertas.
En 1724, le marquisHenri Reynaud d’Albertas, né le à Aix-en-Provence, baptisé le en l'église Sainte-Madeleine d'Aix-en-Provence, décédé le à Géménos et inhumé le en l'église de Géménos, conseiller du Roi et premier président de la Cour des comptes de Provence, charge Laurent Vallon, architecte de la ville, de rénover son hôtel particulier. De 1735 à 1741, il rachète les maisons situées en face de sa demeure et les fait démolir. Sur l'espace ainsi libéré, son fils Jean-Baptiste d'Albertas fit aménager en 1745-1746, devant l'hôtel de son père situé au nord, une élégante petite place conçue selon la mode parisienne des places royales. Il en confia la réalisation à Georges Vallon, qui avait succédé à son père Laurent dans la charge d'architecte de la ville. La place est bordée de quatre petits hôtels à façades uniformes, dont les fenêtres sont ornées de balcons en ferronnerie.
Depuis un arrêté du , les façades et toitures des immeubles bordant la place d’Albertas, ainsi que la fontaine et le sol de la place et de la rue Esperiat sont classés au titre des monuments historiques[3].
François Roux-Alphéran, Les rues d'Aix, ou Recherches historiques sur l’ancienne capitale de la Provence, réédition en fac-similé en un volume de l'édition de 1846-1848, Montpellier, Presses du Languedoc, 1985 (ISBN978-2-85998-020-7)
Luc Antonini, Les d'Albertas, une grande famille provençale (Vol. I), 1998 (ISBN978-2-9508930-2-4)
Véronique Adam, Les constructions des d'Albertas au XVIIIème siècle en Provence