La formation allemande Running Wild est considérée comme l'inventeur du genre[5],[6]. Au moment de la parution de leur album Under Jolly Roger en 1987, le groupe abandonne son imagerie sataniste pour des tenues de flibustiers, tout en revendiquant l'idéologie anarchiste des pirates[5],[7]. Une imagerie pirate se retrouve dès lors au niveau des paroles, des costumes de scène et des pochettes d'album du groupe[6]. Le pirate metal se retrouve sur plusieurs autres albums de Running Wild : Port Royal (1988), Black Hand Inn (1994), Rogues en Vogue (2005) et Rapid Foray (2016)[7].
Deux décennies plus tard, le groupe écossais Alestorm se forme en 2004, tandis que les Américains de Swashbuckle forment leur groupe l'année suivante[5]. Alestorm, d'abord baptisé Battleheart, change de nom pour mieux refléter leur fascination avec le thème des pirates[8]. Le groupe publie son premier album, Captain Morgan's Revenge, en 2008[9]. En 2009 sortent Black Sails at Midnight d'Alestorm et Back to the Noose de Swashbuckle[2]. La même année, Running Wild se sépare[5]. Le pirate metal d'Alestorm gagne en renommée avec Back Through Time (2011) et Sunset on the Golden Age (2014)[10]. La formation australienne Lagerstein sort Drink 'Til We Die en 2012 et All for Rum & Rum for All en 2016[9].