La création mondiale a été saluée par la plupart des critiques qui relèvent « A Aix, George Benjamin signe un nouveau chef-d’œuvre avec la création mondiale de Picture a Day Like This »[3],[4],[5]. France Musique a assuré la retransmission audio de la séance du 14 juillet[6] ; Arte Concert en diffusait la vidéo[7].
L'histoire prend sa source dans différents contes et récits populaires, tels « La Chemise de l'Homme Heureux »[9]. On retrouve également un commentaire du Dhammapada qui comprend un récit de quête initiatique où « La mère (Kisa Gotami(en)) emporte son enfant mort avec elle, allant de maison en maison à la recherche d'une "pincée de moutarde blanche" offerte par une famille qui n'a pas connu la Mort »[10].
Argument
« Trouvez un seul être heureux en ce monde
Et arrachez un bouton de sa manche.
Faites-le avant que la nuit tombe
Et votre enfant reviendra à la vie. » (Martin Crimp). C'est cette phrase écrite dans un livre que trouve une jeune femme qui vient de perdre son tout petit enfant qui le révèle ainsi « A peine mon enfant avait-il commencé à faire des phrases complètes, qu’il est mort ».
Désespérée la femme ne veut pas se résoudre au deuil et part en quête du bonheur et de ce bouton magique qui rendra la vie à son enfant. Elle croise sur son chemin durant ce jour unique, successivement un couple d'amants, dont l'amour se révèle hypocrite et mensonger, un artisan couvert de boutons qui pratique l'automutilation tant il se sent prisonnier, une compositrice adulée et son assistant, qui souffrent d'anxiété permanente, un collectionneur d'oeuvres d'art qui souhaite être aimé. Il lui faut enfin arriver dans le jardin magique de Zabelle elle-même victime du malheur et qui a su se construire un véritable Eden où elle l'accueille et lui donne enfin le bouton tant désiré.
Rôles, tessitures et interprètes de la création mondiale
↑Marie-Aude Roux, « A Aix, George Benjamin signe un nouveau chef-d’œuvre avec la création mondiale de Picture a Day Like This », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )