Philippe Fermin est né vers 1720 à Maastricht, devenu médecin, il se rendit en 1754 à Suriname, où il fit un séjour d'une dizaine d'années. Il consacra tous ses loisirs à l'étude de l'histoire naturelle de cette contrée[1],[2].
À son retour en Pays-Bas, il est devenu membre du corps municipal de Maastricht, où il mourut vers 1790[1],[2].
Œuvres
Traité des maladies les plus fréquentes à Surinam, avec une dissertation sur le fameux crapaud , nommé pipa, Maestricht, 1764 et Amsterdam, 1765[3].
Histoire naturelle de la hollande équinoxialeou de Surinam [lire en ligne], Amsterdam, 1765.
Instruction importante au peuple sur l'économie animale, pour faire suite à l'Avis au peuple de Tissot, La Haye, 1767.
Instruction sur les maladies chroniques pour servir de suite à l'Avis au peuple de Tissot, Yverdon, 1768.
Description générale, historique, géographique et physique de la colonie de Surinam, en 1769.
Dissertation sur la question s'il est permis d'avoir en sa possession des esclaves et de s'en servir comme tels, dans les colonies de l'Amérique [lire en ligne], Maestricht, 1770. C'est une apologie de l'esclavage[3].
Tableau historique et politique de l'état ancien et actuel de la colonie de Surinam, et des causes de sa décadence, Maestricht, 1778[3].
Notes et références
↑ a et bFrançois Xavier de Feller, Biographie universelle ou Dictionnaire historique, t. 2, Paris, Outhenin-Chalandre, , p. 590.