Pionnier de la photographie, il fit de la société d'optique Voigtländer de son grand-père Johann Christoph Voigtländer l'une des premières industries photographiques du XIXe siècle.
Simultanément, Voigtländer développait son propre appareil photographique, équipé, naturellement, du nouvel objectif viennois. La chambre noire, d'une forme conique caractéristique, était entièrement en métal[3]. Membre du cercle de Fürstenhof, un club de passionnés de photographie viennois qui se réunissait dans l'atelier du maître allemand Carl Schuh (1806–1863), il tira son premier cliché à l'instigation de l'artiste suisse Johann Baptist Isenring (1796–1860), qui exposait dans son magasin depuis . Voigtländer épousa deux ans plus tard la veuve Nanny Zinken (1813–1902), fille du juge du Hanovre Friedrich-Wilhelm Langenheim, et finit par s'installer en 1868 dans la ville natale de sa femme, Brunswick. Il était par là-même le beau-père du futur naturaliste et compositeurHans Sommer, fondateur en 1903 avec Richard Strauss de la première société allemande des auteurs-compositeurs (AFMA), qui préfigurait l'actuelle GEMA.
Peter-Wilhelm von Voigtländer a été anobli en 1867 par l'empereur d'Autriche. En 1868, le 10 000e objectif sortait de ses ateliers.
↑(de) James A. Cornwall, Die Frühzeit der Photographie in Deutschland, Verlag für Wirtschaft und Industrie, , p. 38 et suiv.
↑(de) « Notizblatt », in : Photographisches Journal, vol. 21, 1864, p. 72.
Annexes
Bibliographie
(de) Carsten Grabenhorst, Voigtländer & Sohn. Die Firmengeschichte von 1756 bis 1914. Appelhans Verlag, Brunswick, .
(de) Ilse Erdmann, « Vom Mechanicus Johann Christoph Voigtländer in Wien zur Voigtländer AG in Braunschweig. Eine kurzgefaßte Firmengeschichte unter besonderer Berücksichtigung der Familie Voigtländer, zusammengestellt nach Dokumenten und Zeugnissen des Archivs der Voigtländer AG, Braunschweig », Zeitschrift für Firmengeschichte und Unternehmerbiographie, no 7, , p. 12 (partie I) et 161 (partie II).
(de) F.-X. M. et Ludwig Schrank (dir.), Photographische Correspondenz, Carl Gerold's Sohn, Wien, 1865 (lire en ligne), « Friedrich Wilhelm von Voigtländer », p. 311 et suiv., ÖNB-ANNO.
(de) « Zur Geschichte der Daguerreotypie in Wien », Allgemeines Wiener polytechnisches Journal, no 153, .