Annet de Commarque est écuyer, sieur de Pech Gaudou, Sigognac, La Barde et Molières. En 1572, il était un homme d'armes dans la compagnie du baron de Biron.
Il a reçu en une commission du roi de Navarre pour surprendre Saint-Avit-Sénieur[2]. D'après les chroniques de Jean Tarde, il est entré dans le fort de Saint-Avit comme ami et voisin, ayant toute sa vie professé la foi catholique. Étant entré, il fait garder la porte et sonner les cloches pour avertir ceux qu'il avait laissés en embuscade à l'extérieur qui entrèrent. Les chanoines sont alors tués ou prisonniers. L'église est rompue et le clocher mis à terre, les cloches emportées et les titres brûlés. Les protestants ont gardé Saint-Avit jusqu'en mai. Il a été poursuivi pour ses excès devant le parlement de Bordeaux par l'archevêque de Bordeaux. Il est amnistié par l'édit de pacification.
↑Note : Annet de Commarque est le fils de Bascoul, ou Vascon, de Commarque, dit le capitaine Bascoul, seigneur de Pech Godou, ou Pechgaudou, et Sigognac (paroisse de Molières), marié en secondes noces avec Blanche de La Roque, le 21 décembre 1549. Bascoul de Commarque a commandé l’une des 8 compagnies de 500 Gentilshommes à pied de l’avant-garde du Roi en Italie. Annet de Commarque s'est marié avec Isabeau de Vayrières le 9 avril 1572. Il a eu plusieurs enfants de ce mariage, dont Paul de Commarque, seigneur de Pech Godou, sans descendance. La seigneurie de Pech Godou est recueillie par son frère Hélie de Commarque, marié le 16 août 1613 avec Marguerite de Giscard de Cavagnac, d'où plusieurs enfants, dont Armand 1er de Commarque, écuyer, baron de Sigognac et Pechgaudou.
↑R. de Boysson, L'Invasion Calviniste en Bas-Limousin, Périgord et Haut-Quercy, p. 542-543, Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze, 1917, tome 39 (lire en ligne)