Mansion réussit l'École normale de Gand en 1862. Il y enseigna par la suite, dès 1867 comme professeur de mathématiques de l'université de Gand. Entre 1874 et 1880, il fonde avec Eugène Catalan et Joseph Neuberg la revue : Nouvelle correspondance mathématique nommé ainsi en l'honneur de la revue fondée par Quetelet, la Correspondance mathématique et physique. En 1881, il fonde la revue Mathesis, dont il devient le directeur. En 1910, il prend sa retraite.
Ses travaux sont essentiellement des traductions en français de Riemann, de Julius Plücker et de Alfred Clebsch et des publications en histoire des mathématiques. Celle des Grecs, d'abord, puis l'histoire de la naissance de l'astronomie et de la physique moderne autour des figures de Copernic, Galilée et Kepler. On considère souvent que ses écrits, influencés par sa foi apostolique et romaine sont autant de plaidoyers en faveur du point de vue de Rome. En témoigne aussi son intérêt original pour certains aspects de la théorie des probabilités et son fort engagement dans la Société scientifique de Bruxelles.
Jean-François Stoffel, L’interprétation de l’«affaire Galilée» élaborée par Paul Mansion a-t-elle influencé Pierre Duhem ?, dans Pierre Duhem: verità, ragione e metodo (1916-2016), a cura di Mirella Fortino, Roma, Aracne editrice, 2017, pp. 153-184.
Jean-François Stoffel, «Nulla unquam inter fidem et rationem vera dissensio esse potest» : Paul Mansion et le programme de la Société scientifique de Bruxelles. Revue des Questions Scientifiques, 2020, 191 (3-4), 311-368.
Jean-François Stoffel & Anne-Myriam Dutrieue, Bibliographie des dits et écrits de Paul Mansion publiés dans les organes de la Société scientifique de Bruxelles (1877-1920). Revue des Questions Scientifiques, 2020, 191 (3-4), 385-425.
Liens externes
P. Mansion, « Sur le second théorème de la moyenne » (1885), en ligne et commenté sur BibNum.