Fils de Jean Dupuy, patron de presse, sénateur et ministre, il s'illustre d'abord dans le cyclisme, où il est recordman de l'heure en 1896. Devenu avocat, il quitte cette profession pour entrer au Petit Parisien, nommé par son père. Il effectue de nombreux voyages aux États-Unis, où il étudie le fonctionnement de la presse et en ramène plusieurs innovations. Il s'intéresse beaucoup à la radio, créant la première radio privée[réf. nécessaire]. En 1913, il crée le magazine La Science et la Vie. En 1917, il rachète à Pierre Lafitte le quotidien Excelsior puis fonde le groupe du même nom, Excelsior Publications. Il crée aussi en 1920 le Miroir des sports[1].
De 1910 à 1914, il est député des Hautes-Pyrénées et s'inscrit au groupe de la Gauche démocratique. Il est battu en 1914, mais retrouve le chemin du Parlement en succédant à son père au Sénat, en 1920. Il s'inscrit au groupe de l'Union démocratique et radicale. En 1925, il fait partie de la mission Caillaux, chargée de régler avec les États-Unis la question des dettes de guerre. Réélu sénateur en 1927, il meurt quelques mois plus tard.
« Paul Dupuy (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]