Secrétaire d'État bruxellois à l'Urbanisme et au Patrimoine, aux Relations européennes et internationales, au Commerce extérieur, à la Lutte contre l'incendie et à l'Aide médicale urgente
Pascal Smet, né le à Haasdonk, est un homme politiquebelge membre du parti socialiste flamand Vooruit. Il participe à plusieurs gouvernements bruxellois de 2003 à 2009 et depuis 2014. De 2009 à 2014, il est ministre au sein du gouvernement flamand. Il est, depuis le , secrétaire d'État bruxellois à l'urbanisme. Il démissionne le 18 juin 2023.
Pascal Smet siège comme membre du collège de la commission communautaire flamande (VGC), chargé du Sport, de la Culture, de la Jeunesse, des Infrastructures et de la politique d'investissements (coordination).
C'est pendant cette partie de sa carrière que Pascal Smet s'est fait remarquer en adoptant une position plutôt favorable à l'élargissement de la Région de Bruxelles-Capitale, une des solutions avancées par les francophones aux problèmes de la région[1]. Il est depuis lors devenu plus prudent, puisque comme ministre du gouvernement flamand, il s'en tient au programme de son gouvernement à cet égard[1].
En 2009, Pascal Smet rend publique son homosexualité lors d'un entretien au magazine flamand Humo lors duquel il souligne qu'en tant que ministre de l'égalité des chances, il se devait d'être clair[2]. Cette déclaration lui vaut de se voir refuser de donner son sang alors qu'il est parrain d'une campagne de don de sang de la Croix-Rouge de Belgique[3].
À la suite des élections régionales de , le sp.a fait à nouveau partie du gouvernement bruxellois et il redevient Ministre de la Mobilité et des Travaux publics en Région de Bruxelles-Capitale avec 609 voix de préférence[4].
Lors des élections régionales de 2019, il mène la liste one.brussels-sp.a, qui obtient 3 sièges[5]. Il obtient un score personnel de 4 562 voix[6]. Son parti fait partie de la nouvelle majorité menant à la mise en place du gouvernement Vervoort III. La position de son parti ne lui permet pas d'obtenir le titre de ministre. Il devient secrétaire d'État à l'urbanisme[7]. Il démissionne de son poste le 18 juin 2023 à la suite de l'accueil, au Brussels Urban Summit, de représentants russes et iraniens[8].
Carrière professionnelle
- : Régie des Postes, détaché au cabinet du Ministre Freddy Willockx
- : conseiller-adjoint Commissariat général aux Réfugiés (gestionnaire des dossiers Asie - superviseur Asie - chef de section pays des Balkans)
- : détaché en qualité d'expert en politique d'asile au cabinet du ministre des Affaires intérieures Johan Vande Lanotte
- : commissaire-adjoint aux Réfugiés et Apatrides
- : chef de cabinet-adjoint du Ministre de l'Intérieur, Antoine Duquesne - Président de la Task Force Immigratie, établi par le gouvernement
- : commissaire général aux Réfugiés et Apatrides
- : président de l'Intergovernmental Consultations on Asylum and Migration
- : secrétaire d'État du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de la Mobilité, la Fonction publique, la Lutte contre l'incendie et l'Aide médicale urgente et Président du Collège de la Commission communautaire flamande compétent pour la culture, le sport, la coordination des médias et la fonction publique
- : ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale et Membre du Collège de la Commission communautaire flamande
- : ministre flamand de la Jeunesse, de l'Enseignement, de l'Égalité des chances et de Bruxelles
- : ministre bruxellois de la Mobilité et des Travaux publics
- 18 juin 2023 : secrétaire d'État bruxellois à l'Urbanisme.
Controverses
En , Pascal Smet, étant ministre bruxellois de la mobilité, provoque une vague de réactions indignées relayées par la presse bruxelloise, à la suite de sa comparaison de la Ville de Bruxelles à une « prostituée » lors d'un interview. Il veut souligner par là, à la fois, son attirance et sa répulsion pour la ville de Bruxelles. Certains réclament sa démission malgré les excuses qu'il a présentées. Il semble que les sanctions n'iront pas jusque là malgré les réactions suscitées au plus haut niveau politique [9],[10],[11]. Il avait déjà tenu publiquement des propos similaires en : « Brussel is een hoer: het is plezier en tristesse terzelfdertijd. Aantrek en afstoting[12]. »
En juin 2023, peu après la libération d'Olivier Vandecasteele et d'autres otages par l'Iran, il est critiqué pour avoir appuyé la demande de visa du maire de Téhéran pour assister au Brussels Urban Summit 2023 à Bruxelles[13]. Quelques jours plus tard, il est également critiqué pour accueillir à ce même sommet bruxellois deux personnalités russes, après avoir assuré que les Russes en seraient exclus en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie depuis 2022[13]. Il démissionne de ses fonctions le 18 juin et est remplacé par Ans Persoons[14].