Il était à la mode à la fin du XIXe siècle d'aménager de grands parcs dans les villes[2]. L'arrivée du tricentaire de la ville donna une raison d'aménager un parc qui permettrait aux gens de se réunir et de commémorer leur histoire.
C'est le que la Commission des champs de bataille nationaux fonde le parc. La tâche de mettre en valeur le parc et d'en concevoir le plan d'aménagement fut attribué à Frederick Todd, architecte paysagiste à qui l'on doit plusieurs dizaines de parcs urbains du Canada[3]. Todd devait préserver le cachet de la plaine, tout en mettant en valeur les lieux historiques. Le parc a une superficie de 108 hectares et compte près de 6000 arbres de plus de 80 espèces[4].
En , des ossements de deux squelettes humains datant du XIXe siècle ont été découverts sur le site du Parc des Champs-de-Bataille, lors d’excavations pour la construction de toilettes publiques. Jamais des sépultures n'avaient été découvertes dans cette région. Étant donné le gel au sol et le risque d'endommagement des sépultures, ce n'est que le que Vanessa Oliver-Loyd, archéologue responsable du site, a exhumé les squelettes[1],[5].