Papa est initialement publiée dans la revue russe La Libellule, no 26, du , sous le pseudonyme An. Tch[1].
Résumé
La mère vient interrompre son mari qui avait la bonne sur les genoux. Leur fils unique a eu une mauvaise note en arithmétique; il faut absolument qu’il aille voir Ivan Fédorytch, son professeur pour faire rectifier cette erreur.
Le père y va à contrecœur. Il essaie la gentillesse, la corruption avec un billet de vingt-cinq roubles, le chantage: rien ne marche. En effet, son fils ne travaille pas et il est insolent; le père insiste encore et encore. Pour s’en débarrasser, Ivan Fédorytch lui assure qu’il mettra la moyenne à son fils, si tous les professeurs font de même.
Le soir, le père, avec la mère sur les genoux, lui raconte sa méthode : « Avec les gens de lettres, il faut leur serrer poliment la gorge ».
Papa, traduit par Madeleine Durand avec la collaboration d’E. Lotar, Vladimir Pozner et André Radiguet, dans le volume Premières nouvelles, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 3719, 2004 (ISBN2-264-03973-6)