Le palmyrénien était le dialecte araméen de Palmyre, en Syrie[1]. Il est connu uniquement par des inscriptions (plus de 2 500 datées entre -44 et 273 ap. J.-C.)[1],[2]. L'écriture palmyrénienne, déchiffrée en 1754, est la première écriture orientale ancienne dont le sens a été retrouvé à l'époque moderne[3].
De même importance que le grec dans la vie publique de la cité, le palmyrénien ne paraît cependant pas avoir eu un usage littéraire[2].
↑ a et bCatherine Saliou, Le Proche-Orient : De Pompée à Muhammad, Ier s. av. J.-C. - VIIe s. apr. J.-C., Belin, coll. « Mondes anciens », , 608 p. (ISBN978-2-7011-9286-4, présentation en ligne), chap. 4 (« Au carrefour des langues et des cultures »), p. 232-236.
↑Catherine Saliou, Le Proche-Orient : De Pompée à Muhammad, Ier s. av. J.-C. - VIIe s. apr. J.-C., Belin, coll. « Mondes anciens », , 608 p. (ISBN978-2-7011-9286-4, présentation en ligne), L'atelier de l'historien, « La période ottomane », p. 516.
Bibliographie
Charles Fontinoy, Le duel dans les langues sémitiques, (lire en ligne).
J. Cantineau, Grammaire du palmyrénien épigraphique, Le Caire, .