Au départ palais de sultans alaouites, il fait aujourd'hui partie des multiples palais ou résidences royales des « villes impériales » (dars el makhzen). C'est le cas du palais de Skhirat, où a eu lieu une tentative de coup d'État du temps du roiHassan II. De nos jours, le Palais royal de Rabat est davantage considéré comme un bâtiment administratif, en effet, le roi Mohammed VI (fils de Hassan II) n'y réside pas[1]. C'est dans ce palais que s'est installé le siège du gouvernement.
Localisation
Le Palais royal se trouve à proximité du centre-ville.
Le Palais royal est un complexe architectural entouré d'une enceinte — dont l'entrée principale donne sur une vaste esplanade servant à des cérémonies en plein air (le méchouar) — et comprenant notamment le Cabinet royal et le Collège royal. Ses bâtiments, tous coiffés de toits en bâtière de tuiles vertes et structurés selon le modèle de la maison citadine traditionnelle, sont orientés vers de vastes jardins et cours intérieures très agrémentés.
Fonctionnement
Le Palais royal n'est pas accessible aux visiteurs ; quand on traverse Touarga par son artère principale, on peut tout de même voir, entre autres, sa façade tout en s'arrêtant. Quelque 2 000 personnes y résident et travaillent[réf. nécessaire].
Notes et références
↑Leïla Slimani, « Maroc : Lalla Salma, la princesse aux pieds nus », Jeune Afrique, Paris, (lire en ligne, consulté le )
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Abdelaziz Touri, Mhammad Benaboud, Naïma El-Khatib Boujibar, Kamal Lakhdar et Mohamed Mezzine, « Palais royal », dans Le Maroc Andalou : À la découverte d'un art de vivre, Aix-en-Provence, Édisud, (lire en ligne), p. 269-270