Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
La paix de Passau est un traité signé par l'empereur Charles Quint le , après une courte guerre contre les princes luthériens de la ligue de Smalkalde, garantissant la liberté de culte aux protestants.
Contexte
Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents éléments (mai 2024).
En 1550, le pape Jules III est prié par l'empereur Charles Quint de rouvrir les sessions du concile de Trente, interrompu par la mort de Paul III en : du au ont donc lieu les sessions 9 à 16.
La deuxième guerre de Smalkalde et le traité de Passau
À la demande de l'empereur, cette délégation de protestants[pas clair] est invitée à prendre part au concile.
Mais au lieu de discuter, Maurice de Saxe attaque les armées de l'empereur (deuxième guerre de Smalkalde) qui manque d’être capturé à Innsbruck et est obligé de se replier à Villach. Son frère Ferdinand entame alors des négociations avec les rebelles.
Charles Quint accepte finalement de signer le la paix de Passau, traité par lequel il permet aux protestants de pratiquer leur religion.
Suites
Malgré cela, les troubles durent jusqu'à la mort de Maurice de Saxe en 1553[2].
Un peu plus tard, le , est signée la paix d'Augsbourg qui reconnaît le protestantisme dans l'Empire selon la règle cujus regio, ejus religio (la religion du prince est la religion du pays).
Notes et références
↑Thomas Nicklas, « Les idées de paix en 1555 et les motifs d’un compromis indispensable », dans De la guerre juste à la paix juste : Aspects confessionnels de la construction de la paix dans l’espace franco-allemand (xvie-xxe siècle), Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN978-2-7574-2119-2, lire en ligne), p. 49–64
↑(en) Theo Hoyer, « The Rise and Fall of the Schmalkaldic League: The Treaty of Passau », Concordia Theological Monthly, vol. XXIII, no 6, (lire en ligne)