L'opposition à Vladimir Poutine en Russie peut être divisée entre l'opposition parlementaire à la Douma et les diverses organisations et personnalités d'opposition extraparlementaires. Alors que les premiers sont largement considérés comme étant plus ou moins fidèles au gouvernement et à Poutine, les seconds s'opposent au gouvernement et sont pour la plupart non représentés dans les organes gouvernementaux.
Historique
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Alors que la majorité des Russes soutiennent Vladimir Poutine, une minorité s'oppose à l'annexion de la Crimée. Ainsi, en mars 2014, environ 30 000 personnes (3 000 selon la police) manifestent contre cette politique sur l’avenue Sakharov à Moscou[1].
En 2017 et 2018, des manifestations ont lieu contre la corruption supposée du régime Poutine puis contre le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite.
Entre janvier et avril 2021, des manifestations se tiennent en Russie en soutien au dirigeant de l'opposition Alexeï Navalny, immédiatement arrêté à son retour en Russie après avoir été envoyé en Allemagne pour y être soigné à la suite d'un empoisonnement l'année précédente. Quelques jours avant le début des manifestations a été diffusé un film de Navalny et de sa Fondation anticorruption (FBK), Un palais pour Poutine : L'Histoire du plus gros pot-de-vin.
Pour éviter d'être mobilisés dans l'armée, des Russes opposés à la guerre quittent le pays et se réfugient à l'étranger, notamment en Ouzbékistan, Géorgie, Arménie, Turquie, Dubaï, Thaïlande ou dans les pays nordiques comme la Finlande[2].