Dans certains pays, l'opposition parlementaire jouit d'un statut propre, notamment dans les pays utilisant le système de Westminster. Dans ces derniers, le parti d'opposition le plus important forme l'« opposition officielle » et son leader porte le titre de chef de l'opposition. L'opposition officielle désigne un cabinet fantôme dont les membres constituent un gouvernement alternatif susceptible de remplacer le gouvernement en place à la prochaine élection. En séance, les députés de l'opposition officielle siègent généralement à gauche du président, face aux députés du gouvernement qui siègent à droite.
Dans les royaumes du Commonwealth, l'opposition est souvent désignée sous le terme d'« opposition loyale de Sa Majesté » (Her Majesty's Loyal Opposition), loyale signifiant ici que ces membres critiquent le gouvernement en place mais ne remettent pas en cause sa légitimité ou celle du monarque.
Dans les royaumes du Commonwealth, l'opposition est souvent désignée sous le terme d'« opposition loyale de Sa Majesté » (His/Her Majesty's Loyal Opposition), « loyale » signifiant ici que si ses membres critiquent le gouvernement en place, ils ne remettent pas en cause sa légitimité.
Le système parlementaire canadien est basé sur le modèle britannique, reprenant un grand nombre de ses caractéristiques, notamment les relations entre majorité et opposition au parlement.