50 militaires sont déployés en permanence pour protéger le Centre spatial guyanais.
Lors des phases plus sensibles, comme les phases de transfert ou de lancement, et en fonction de la charge utile emportée par le lanceur, jusqu'à 400 militaires peuvent être mobilisés.
Pour chaque lancement, une zone maritime d’exclusion est définie. La Marine nationale y assure une surveillance avec deux bâtiments : une vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) et un patrouilleur léger guyanais (PLG)[1].
Dispositif aérien
Le radar du Centre de contrôle militaire (CCM) de Kourou[3] assure en permanence la surveillance du ciel guyanais. Une « bulle » de protection aérienne est définie autour du CSG lors de chaque tir de fusée. La base aérienne 367 Cayenne-Rochambeau dispose de moyens aériens d'intervention (des hélicoptèresPuma et Fennec) pour intercepter, dérouter, voire neutraliser un aéronef qui violerait cette zone d'interdiction. Ces hélicoptères, par leur vitesse maximale, ne peuvent intercepter que d'autres hélicoptères, des avions de tourisme ou des ULM.
Parfois, si le tir est particulièrement sensible, un renfort projeté de métropole vient compléter le dispositif. Celui-ci inclut des avions de chasseMirage 2000[1] ou Rafale, un avion radar Awacs et un avion ravitailleur C-135[4].
Fréquence
10 à 12 lancements sont réalisés chaque année par le CSG[Passage à actualiser], ce qui entraîne entre 50 et 60 jours de déploiement sur le terrain pour les unités concernées[2].