Henri Devillers, agent de l'Abwehr infiltré dans Combat Zone Nord, trahit le groupe et permet l'arrestation des membres du groupe de l'école des intendantes dont Odile Keinlen et Anne-Marie Boumier le [1]. Elles sont incarcérées à la prison de La Santé avant d'être déportées à la prison de Sarrebruck, en Allemagne. Là, elles passent dix-sept mois avec d'autres accusées avant d'être jugées par la Haute-cour de Berlin qui s'est déplacée[4]. En , elle est envoyée à la prison de travaux forcées de Lübeck, puis à celle de Cottbus. Le , elle est déportée à Ravensbrück et subira une marche de la mort jusqu'à Mauthausen en , où elle meurt d'épuisement le [5].
↑ a et bMarcel Degliame-Fouché, Henri Noguères et Jean-Louis Vigier, Histoire de la Résistance en France (2) : L'armée de l'ombre : juillet 1941-octobre 1942, Robert Laffont (réédition numérique FeniXX), (ISBN978-2-221-21077-2, lire en ligne)
↑Annie Fourcaut, Femmes à l'usine : Ouvrières et surintendantes dans les entreprises françaises de l'entre-deux-guerres, La Découverte (réédition numérique FeniXX), , 298 p. (ISBN978-2-348-02524-2, lire en ligne)
↑Les protestants français pendant la Seconde Guerre mondiale, Actes du Colloque de Paris, , p. 599