Oceanix City, ou Oceanix, est un projet de ville flottante, dévoilé en 2019 et censé accueillir des réfugiés climatiques[1]. Ce projet est soutenu par ONU-Habitat.
Parmi les experts qui ont travaillé sur ce projet, sous l'égide d'une startup baptisée Oceanix on compte des économistes, des architectes ainsi que des industriels du bâtiment[5].
Gouvernance
Le PDG de la société privée Oceanix est Marc Collins Chen, ancien ministre du Tourisme de Polynésie[5].
Description
Chaque plateforme est hexagonale, et dans un premier temps, il devrait y en avoir six[6], mesurant 15 000 m2 chacune et pouvant accueillir jusqu'à 300 personnes[7], même si Oceanix est conçu pour grandir au fil du temps[8].
Ces plateformes sont faites en corail, et situées à environ 2 km de la côte[9]. L'eau potable viendrait de la récupération des eaux de pluie, l'électricité des panneaux solaires et les transports de marchandise seraient assurés par des drones[10]. Chaque île aurait une politique « zéro déchet »[11].
Chaque île devrait avoir une zone agricole propre, et une aquaculture dédiée, avec notamment des fruits de mer élevés dans des cages suspendues sous les îles flottantes[12].
Chaque plateforme doit être solidement fixée au fond de la mer et les plateformes sont reliées entre elles à la surface[13].
Le projet permet aux habitants d'être pleinement autonomes sur les plans énergétique et alimentaire notamment par le développement de l'agriculture marine[14]. En outre, Oceanix est conçu pour résister aux tempêtes les plus violentes[15], y compris à des ouragans de catégorie 5[16],[11]. Le principal obstacle au projet est financier et psychologique[17].
Et la première expérimentation grandeur nature pourrait se tenir en Corée du sud, devant Busan.
Autres projets de ce type
Lilypad est un projet similaire, porté par l'architecte belge Vincent Callebaut à partir de 2008, pour une réalisation envisagée vers 2050 visant à permettre à environ 50 000 réfugiés de vivre en autarcie alimentaire et énergétique.