« Ô Rex géntium, et desiderátus eárum, lapísque anguláris, qui facis útraque unum[1] : veni, et salva hóminem, quem de limo formásti[2]. »
Guillaume Durand considère que cette antienne illustre la double royauté du Christ, car le Fils de Dieu est appelé Roi à la fois par sa divinité et son humanité[3].
Musique
L'antienne « Ô Rex gentium » a été mise en musique par :
Selon une légende rapportée par la Vita Sancti Dunstani (écrite vers l'an mil), saint Dunstan au Xe siècle aurait appris les paroles d'un hymne proche au cours d'une vision angélique : « Ô rex gentium, dominator omnium propter sedem maiestatis tuae, da nobis indulgentiam, rex Christe peccatorum, alleluia »[4].
Au XIe siècle, Hildegarde de Bingen dans sa Symphonie des Harmonies célestes compose Ô Pater omnium et ô rex et imperator gentium[5].
↑« Ô roi des nations, et objet de leurs désirs, pierre angulaire, qui unis l'un et l'autre côté, viens et sauve l'homme que tu as formé à partir de la boue. »
↑(en) Catherine Saucier, « Acclaiming advent and adventus in Johannes Brassart's motet for Frederick III », Early Music History, vol. 27, , p. 149 (DOI10.1017/S0261127908000302)
↑Memorials of Saint Dunstan, ed. W. Stubbs, Londres, 1874, p. 41.