Gérard Philipe qui en 1947 avait déjà monté Les Épiphanies de Pichette, écrit à l'auteur, du Maroc, en , pour lui signifier l'intérêt qu'il porte à Nucléa dont il connait le manuscrit et qui ne paraitra qu'en 1952 chez L'Arche :
« Cher Henri,
Je repense souvent à :
« mon père,
m'aimerez-vous assez pour m'empêcher d'aimer ? »
Je suis bien avec toi Henri.
J'attends avec confiance solide tes alexandrins.
Continue.
Je suis au Maroc. Il fait beau. L'arrière-pays est magnifique de dignité et d'impénétration.
La pièce est ainsi monté au Théâtre du Palais de Chaillot à Paris le ce qui provoque, selon l'expression de Georges Annenkov« un ouragan de contradictions parmi les critiques »[2].
La mise en scène de Gérard Philipe est jugée ingénieuse et audacieuse, voir novatrice[3].
Pour la première fois une stéréophonie dirigée en salle est créée à l'occasion de la pièce[4].
Description
Pièce lyrique sur l'angoisse atomique, elle est divisée en trois parties :