Nie Yuanzi est connue principalement pour son dazibao du critiquant l'université de Pékin pour être contrôlée par la « bourgeoise ». Ceci fut un facteur de la révolution culturelle[2]. La lecture de ce texte, et ceux d'autres auteurs, par de jeunes étudiants comme Xing Xing Cheng les conduisirent à participer à la révolution culturelle et rejoindre les gardes rouges. Le dazibao de Nie Yuanzi aurait été placardé sur ordre de Jiang Qing[3],[4].
Nie Yuanzi a soutenu au début la persécution d'autres universitaires, mais fut ensuite aigrie par les résultats de la révolution culturelle et a essayé de quitter sa fonction parmi les gardes rouges. En 1968, elle a été arrêtée et fut emprisonnée pendant 18 ans dans des camps de rééducation puis en prison[5].
Elle est critique du régime chinois et a exprimé un désir de plus grande liberté d'opinion[6]. Elle considère que le Parti communiste chinois est responsable de la révolution culturelle. En effet en 1966, aucun membre du Comité central ne s'est opposé à celle-ci. Donc la « responsabilité de ce désastre » ne relève pas de la seule bande des Quatre, contrairement aux allégations du Parti en 1980[5].
Notes et références
↑Brice Pedroletti, « La mort de Nie Yuanzi, figure de la Révolution culturelle », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).