À la mort de Jean Chastellain, les marguilliers de l'église Saint-Étienne-du-Mont lui ont demandé de réaliser la grande verrière de saint Étienne dans la première fenêtre sud du déambulatoire (baie 103)[3]. Le marché est passé le .
Entre 1551 et 1559, il a réalisé les vitraux de la Sainte-Chapelle de Vincennes sous la direction de Philibert Delorme. Des fragments importants de ses vitraux sont conservés dans le musée du Louvre - en particulier une Vierge à l'Enfant[5] - et au musée national de la Renaissance[6],[7]. Le premier marché pour les vitraux de la Sainte-Chapelle a été passé à Nicolas Beaurain par Philibert Delorme le , le second le . Le nom de Nicolas Beaurain n'apparaît plus dans les comptes des Bâtiments du roi après 1563. Il avait réalisé les verrières de l'abside. Il a aussi vitré en blanc les baies qui n'avaient pas reçu de verrières. Il est probable que les travaux ont considérablement diminué après la mort du roi Henri II, en 1559[8].
Après 1550, il apparaît dans les actes comme un marchand vitrier, ce qui témoigne de sa réussite financière[10].
Léon de Laborde a donné dans Les comptes des bâtiments du Roi (1528-1571) les paiements, les bâtiments du roi sur lesquels il est intervenu : aux châteaux de Fontainebleau, de Saint-Germain-en-Laye, du Louvre, à l'hôtel des Tournelles, à Villers-Cotterêts, à l'Arsenal, au palais du roi, entre 1555 et 1563. Il apparaît encore dans les comptes des Bâtiments du roi en 1565 et 1566[11].
Notes et références
↑Guy-Michel Leproux, Recherches sur les peintres-verriers parisiens de la Renaissance : 1540-1620, p. 66 (lire en ligne)
↑Guy-Michel Leproux, Recherches sur les peintres-verriers parisiens de la Renaissance : 1540-1620, p. 64, 148 (lire en ligne)
↑Guy-Michel Leproux, Jean Chastellain et le vitrail parisien sous le règne de François Ier, p. 80
↑Guy-Michel Leproux, Recherches sur les peintres-verriers parisiens de la Renaissance : 1540-1620, p. 80 (lire en ligne)
↑Françoise Perrot, Quelques vitraux conservés au Musée du Louvre, dans Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1974, p. 111-113(lire en ligne)
↑Laurent Vissière, Les verrières de la Sainte-Chapelle de Vincennes: une apocalypse politique, dans Bulletin Monumental, 1998, no 156-2, p. 149-172(lire en ligne)
↑Guy-Michel Leproux, Recherches sur les peintres-verriers parisiens de la Renaissance : 1540-1620, p. 127 (lire en ligne)
↑Léon de Laborde, Les comptes des bâtiments du Roi (1528-1571) suivis de documents inédits sur les châteaux royaux et les beaux-arts au XVIe siècle, J. Baur libraire, Paris, 1880 tome 1, (tome 2)
Guy-Michel Leproux, Recherches sur les peintres-verriers parisiens de la Renaissance : 1540-1620, École pratique des hautes études no 62, Librairie Droz, Genève, 1988 (ISBN978-2-600-03405-0) (extraits)
Guy-Michel Leproux, Jean Chastellain et le vitrail parisien sous le règne de François Ier, sous la direction de Guy-Michel Leproux, Vitraux parisiens de la Renaissance, Délégation à l'Action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1999, p. 80 (ISBN978-2-905118-46-2)
Documents du Minutier central des notaires de Paris. Histoire de l'art au XVIe siècle (1540-1600), tome 1, Architecture - Vitrerie - Menuiserie - Tapisserie - Jardins, Archives nationales, Paris, 1985 (lire en ligne)