Enseignant de rhétorique et d'Écriture sainte à l'Université de Pont-à-Mousson de 1632 à 1635, puis de 1643[2] à 1647[3], il s'installe à Dijon de 1647 à 1649[2]. Nicolas revient ensuite à l'université, où il obtient en 1653 son doctorat de théologie[2] et reprend son rôle d'enseignant jusqu'à sa mort[3]. Il écrit en latin de nombreux commentaires sur des œuvres de Cicéron et Virgile qui seront republiés régulièrement durant deux siècles[2].
Nicolas Abram est également auteur d'un livre en latin non publié[3] : Historia universitatis et collegii Mussipontani quam conscripsit P. Abram, societatis Jesu, ab institutione anno 1650 dont le manuscrit original a disparu[2]. Cependant, à la faveur de deux copies, le prévôt de Pont-à-Mousson, Nicolas Ragot, propose en 1755 une traduction annotée du texte en français[3]. Cet ouvrage ne parait finalement qu'en 1870, édité par le père Carayon, sous le nom L'Université de Pont-à-Mousson ; histoire extraite des manuscrits du P. Nicolas Abram[2],[3]. Dans une lettre, Dom Calmet signale qu'il a été découragé de publier ce texte dans sa Bibliothèque Lorraine, précisant : « il y avait certaines particularités qu'on ne désirait pas qui parussent en public »[2].
La date exacte de sa mort est imprécise : Nicolas serait mort le [1], le [2] ou en 1657[3].
Ouvrages principaux
(la) Nonni Panopolitani Paraphrasis Sancti secundum Ioannem Euangelij, .
(la) Commentarius in tertium volumen Orationum M. T. Ciceronis, .
(la) Nicolai Abrami,... Commentarius in Pub. Virgilii Maronis opera omnia, (BNF30001650).
(la) Pharus veteris Testamenti. Sive sacrarum quaestionum libri XV. Authore R. P. Nicolao Abramo, è Societate Jesu, (BNF39302874).
L'Université de Pont-à-Mousson ; histoire extraite des manuscrits du P. Nicolas Abram, (lire en ligne).
Références
↑ a et b(en) A. J. Maas, « Nicholas Abram », dans Catholic Encyclopedia, vol. 1, (lire sur Wikisource), p. 58
↑ abcdef et gPaul d'Arbois de Jubainville, Dictionnaire biographique lorrain : Publié et augmenté par des auteurs de la Société Thierry Alix, Metz, Éditions Serpenoise, , 414 p. (ISBN2-87692-551-6, BNF39065359), p. 11.