Le Nexum était une forme de garantie, sûrement solennelle, entre un débiteur et son créancier. Le droit romain l’a codifié lors de la rédaction de la Loi des Douze Tables[1].
Avec l’acceptation du nexum, le débiteur fournissait comme garantie du prêt, son propre asservissement — ou celui d'un membre de sa famille sur lequel il eût la patrias potestas, un fils par exemple — pour le créancier jusqu'à l’extinction de la dette[1]. Le paiement de la dette pouvait être réglé comptant, par tranche ou même en nature, pour une durée déterminée ou non. Cependant ne disposant pas de son temps, le remboursement de la dette avec le peculium de l'esclave dépend du bon vouloir du maître.
Sûrement par sa rareté, l'évènement de libération pouvait être célébré de façon officielle devant les magistrats de la ville, c'était le solutio per aes et libram.
↑ abc et dCatherine Virlouvet (dir.) et Stéphane Bourdin, Rome, naissance d'un empire : De Romulus à Pompée 753-70 av. J.-C, Paris, Éditions Belin, coll. « Mondes anciens », , 796 p. (ISBN978-2-7011-6495-3), chap. 11 (« De la cité-état à l'"Empire-monde" »), p. 597-599.
↑Tite-Live, Tite-Live - Histoire Romaine : Livre VIII : Les événements des années 341 à 322 a.C.n. – 3ème partie [8,27-40]: Guerres contre les Samnites (326-322) [« Ab Urbe condita libri »] [« Les livres depuis la fondation de la Ville »] (lire en ligne), « [8,28] Abolition de l'esclavage pour dettes (326) »