« Nesma », c'est le nom d'une villa luxueuse que Claire et Youssef Slimane, agents immobiliers, cherchent à louer. Lorsqu'un escroc usurpe l'identité de Youssef, commençant par émettre de faux chèques en son nom, la vie des Slimane se transforme et la villa devient le lieu de sombres événements.
Sous titré « Tunisie, on ne sort pas indemne d'une dictature », le film est pour Le Monde une métaphoreparanoïaque« d'un régime dictatorial, où l'arbitraire règne en maître et où la machine d'État broie les individualités », mais où « la figuration de cet anéantissement passe par des méandres scénaristiques bien superflus »[4]. L'Humanité relève que « pour ce premier long métrage, Homeïda Béhi use à bas bruit des ressorts du film noir afin de restituer un climat politique étouffant »[5]. Pour Télérama, ce « premier film qui, sous couvert de thriller psychologique, dresse un état des lieux inquiet de la Tunisie au lendemain de la révolution », a un « scénario un peu confus » mais une « mise en scène prometteuse »[6].