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Les navires de services sont des navires et bateaux dont le rôle est de fournir un service soit à d'autres navires, soit à une activité humaine quelconque, que ce soit directement (comme lors d'un remorquage) ou indirectement (lors des dragages). En particulier, ces navires ne sont pas destinés à transporter du cargo ou des passagers, a priori.
Dans la terminologie militaire moderne, un navire de servitude est, en général, un navire civil conçu pour remorquer, transporter des passagers, stocker l'eau ou encore servir de baraquement, docks flottants, etc.
Il existe différents types de remorqueurs, avec différents rôles : les remorqueurs portuaires qui aident les navires à arriver et repartir, les remorqueurs de haute mer qui remorquent sur de longues distances, les remorqueurs de sauvetage pour aider les navires en difficulté, les remorqueurs d'escorte pour rester auprès de pétroliers dans les chenaux.
Ils servent à poser des câbles sous-marins, et à les entretenir. La pose s'effectuant parfois sur de longues distances, ils doivent avoir une grande réserve de câble.
Stationnés en mer, comme une plate-forme, pour des observations météorologiques en surface et en altitude afin d'obtenir des données pour la prévision météorologique.
À l'origine conçus pour le ravitaillement des plates-formes pétrolières, ils s'occupent aussi du maniement des ancres, du remorquage, et de la sécurité (anti-incendie par exemple).
Les navires de travaux offshore, qui assistent par exemple l'entretien ou le remplacement de plates-formes pétrolières, en effectuant des forages et en les entretenant, ou l'entretien de parcs éoliens offshore
Ce sont par exemple le Serebryanka en Russie, apte à la navigation dans l'Arctique, ou le Kaiei Maru et le Rokuei Maru au Japon (pour le transport du MOX entre France et Japon, notamment)[1].
Ils permettent de maintenir ouvertes les voies de navigation recouvertes de glace. Certains transportent du cargo ou ont d'autres fonctions.
Projet de navires SOV semi-autonomes
Les AUV se sont considérablement développés, mais en 2021 l'environnement réglementaire, encore en élaboration pour les navires autonomes, ne permet pas de navire sans pilote.
Divers projets de navires intelligents autonomes ou semi-autonomes sont à l'étude. Ces navires seraient informatiquement très assistés dans certaines tâches (voire autonomes et éventuellement pilotés dans ces tâches par une intelligence artificielle), afin de soutenir l’équipage dans les opérations délicates ou de routines fastidieuses[2]. C'est le cas par exemple chez Royal IHC (IHC) pour ce qui concerne des navires d'opérations de service (SOV) destinés à la maintenance des éoliennes dans les parcs éoliens offshore[2]. La détection d’objets associée à un dispositif d'évitement des collisions, et une gestion optimisée de la passerelle à compensation de mouvement, du positionnement dynamique du navire, des trajets dans le parc éolien (calculés pour économiser le temps et le carburant), de l'approche des éoliennes et du positionnement de la passerelle, etc. sont prévus d'être automatisés, mais chaque action importante serait validée par un officier de bord qui les superviserait[2]. Avant de construire les prototypes, les navires sont d'abord modélisés et testés dans des simulateurs[2].