Selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler, cet amas renferme entre 50 et 100 étoiles (lettre m) dont la concentration est moyennement faible (III) et dont les magnitudes se répartissent sur un intervalle moyen (le chiffre 2). Toutefois, selon le catalogue Lynga, l'amas contient plus se 100 étoiles dont la concentration est moyenne. Lynga indique aussi que l'amas renferme 100 membres.
Observation
Avec une magnitude visuelle de 7,9, on peut observer aisément avec des jumelles dont l'ouverture est de 40 à 50 mm[4].
NGC 5823 est situé à environ 3,6 degrés au sud-ouest de l'étoile Zeta Lupi. Trois autres amas ouverts sont situés dans la même région du ciel, NGC 5764, NGC 5800 et NGC 5822.
Caractéristiques
Distance, taille et vitesse
La parallaxe moyenne des étoiles de l'amas a été obtenue des mesures effectuées par le satellite Gaia. Trois valeurs différentes publiées dans de récents articles ( à ) sont indiquées sur la base de donnéesSimbad[7] : 0,522 ± 0,054 mas[8], 0,521 ± 0,051 mas[9],[10] et 0,521 ± 0,002 mas[11]. La moyenne de ces valeurs et de leur incertitude est égale à 0,521 3 ± 0,035 7, ce qui correspond à une distance de 1 918 +141 −123 pc.
La taille apparente de l'amas est de 12′[3] ce qui, compte tenu de la distance comprise de 1 918 +141 −123 pc, et grâce à un calcul simple, équivaut à une taille réelle de 21,8+1,4 -1,6 al.
La base de donnéesSimbad[7] indique cinq valeurs de la vitesse l'amas: −64,13 ± 10,99 km/s[12], −19,80 ± 0,2 km/s[13], −56,627 ± 0,254 km/s[8], −47,32 ± 0,14 km/s[14] et −19,8 ± 0,2 km/s[15]. La moyenne et l'écart-type ces valeurs sont de 41,5 ± 20,7 km/s alors que la moyenne de leur incertitude est de 17,5 km/s
Mouvement propre
Simbad indique cinq couples de valeurs pour le mouvement propre de l'amas, dont quatre différenta, mais très semblables, proviennent d'articles publiés entre et . Ces valeurs en ascension droite et en déclinaison sont :
−3,712 ± 1,104 mas/an et −3,055 ± 1,228 mas/an[13]
−3,691 ± 0,141 mas/an et −2,443 ± 0,130 mas/an[9],[10]
−3,691 ± 0,007 mas/an et −2,443 ± 0,007 mas/an[11]
Le mouvement propre moyen obtenu de ces quatre valeurs en ascension droite et en déclinaison est égal à −3,696 ± 0,352 mas/an et −2,596 ± 0,379 mas/an.
Métallicité
Simbad rapporte une seule valeur de la métallicité, soit 0,355[8]. Selon cette valeur, le pourcentage d'éléments lourds (plus lourd que l'hydrogène et l'hélium) de cet amas est de 226% (100,266) de celui du Soleil.
Âge
Webda et Lynga indiquent un âge de 794 millions d'années (log10=8,900 = 108,900).
Les étoiles de NGC 5823
On peut accéder aux propriétés des étoiles située dans les environs de NGC 5823 en utilisant sur base de données Simbad la requête de recherche NGC 5823 NUM, où NUM est un nombre allant de 1 à 34. Toutefois, seule 22 pages ainsi obtenue indiquent la parallaxe de l'étoile. La liste de Simbad est donc fort incomplète.
Des 22 étoiles présentent sur Simbad, seulement neuf se trouvent dans les limites des distances mentionnées plus haut et elles des mouvements propres semblables. La distance moyenne de ces neuf étoiles est de 1 872 ± 91 pc (∼6 110 al). Leurs mouvements propres moyens en ascension droite et en déclinaison sont respectivement égaux à −3,259 ± 0,804 mas et −2,900 ± 0,968 mas.
Selon Llorente et Morales-Morales-Durán, NGC 5823 renferme au moins une étoile Traînarde bleue qui n'est pas identifiée dans l'article[16].
Les données du tableau ci-dessous (parallaxe, mouvement propre, etc.) apparaissent sur Simbad et proviennent du « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) »[17] publié en .
Caractéristiques principales des étoiles situées dans le champ de vision de NGC 5823
Simbad montre aussi un bouton nommé Children. En cliquant sur ce bouton, on atteint une section de cette base de données qui renferme un tableau contenant 619 entrées pour NGC 5823. Cependant, des étoiles (les Children) peuvent apparaître plusieurs fois dans la deuxième colonne du tableau, d'où le nombre de liens bibliographiques qui est supérieure au nombre d'étoiles. La quatrième colonne de ce tableau indique la probabilité que l'étoile appartienne à l'amas. En cliquant sur le titre de cette colonne, on peut classer la probabilité par ordre croissant ou décroissant. En cliquant sur la désignation de l'étoile, on atteint la page de Simbad qui résume ses propriétés.
↑Valeur provenant de la parallaxe moyenne des étoiles.
↑dimension: val= (1918 pc) x (3,2616 al/pc * ((12/60)° x (3,1416/180) = 21,8 al val maximum = (1918 + 141 pc) x (3,2616 al/pc) x ((12/60)° x (3,1416/180) = 23,4 al val minimum = (1918 - 123 pc) x (3,2616 al/pc) x ((12/60)° x (3,1416/180) = 20,4 al
↑ abc et dWilton Wilton S. Dias, Héktor Monteiro, Aandré Moitinho, Jácques R. D. Lépine, Giovanni Carraro, Ernst Paunzen, Bruno Alessi et Lázaro Villela, « Updated parameters of 1743 open clusters based on Gaia DR2 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 504, no 1, , p. 356-371 (DOI10.1093/mnras/stab770, lire en ligne [PDF])
↑ a et bT. Cantat-Gaudin, C. Jordi, A. Vallenari et et al., « A Gaia DR2 view of the open cluster population in the Milky Way », Astronomy & Astrophysics, vol. 618, no A93, , p. 16 pages (DOI10.1051/0004-6361/201833476, lire en ligne [PDF])
↑ a et bT. Cantat-Gaudin et F. Anders, « Clusters and mirages: cataloguing stellar aggregates in the Milky Way », Astronomy & Astrophysics, vol. 633, no A99, , p. 22 pages (DOI10.1051/0004-6361/201936691, lire en ligne [PDF])
↑Y. Tarricq, C. Soubiran, L. Casamiquela et Et al., « 3D kinematics and age distribution of the Open Cluster population », Astronomy & Astrophysics, vol. 647, no A19, , p. 15 pages (DOI10.48550/arXiv.2012.04017, lire en ligne [PDF])
↑C. Soubiran, T. Cantat-Gaudin, M. Romero-Gómez et et al., « Open cluster kinematics with Gaia DR2 », Astronomy and Astrophysics, vol. 619, no A155, , p. 11 pages (DOI10.1051/0004-6361/201834020, lire en ligne [PDF])
↑C. Conrad, R. -D. Scholz, N. V. Kharchenko et Et al., « A RAVE investigation on Galactic open clusters . II. Open cluster pairs, groups and complexes », Astronomy & Astrophysics, vol. 600, no A106, , p. 15 pages (DOI10.1051/0004-6361/201630012, Bibcode2017A&A...600A.106C, lire en ligne [PDF])
↑Félix Llorente de Andrés et Carmen Morales-Durán, « Open clusters: time-scales, core collapse and blue stragglers », American Journal of Astronomy and Astrophysiscs, vol. 9, no 4, , p. 52-66 (DOI10.48550/arXiv.2211.10915, Bibcode2022AmJAA...9...52L, lire en ligne [PDF])