Muscle triangulaire, c'est le plus petit des trois.
Insertion ventrale: il nait du bord externe du muscle occipito-frontal au niveau du processus zygomatique
Trajet: il se dirige vers l'arrière
Terminaison: il s'achève à la partie antérieure de la conque.
Innervation
Les muscles auriculaires sont innervés par les rameaux auriculaires du nerf facial.
Fonction
Chez des mammifères à longues oreilles, ces muscles impriment au pavillon des mouvements volontaires plus ou moins étendus, leur permettant de mieux entendre les bruits propres à les avertir de l'approche de leur proie ou de leur prédateur, à l'instar des antennes. Plusieurs espèces d'Hominidés tels que l'orang-outang, le chimpanzé et l'être humain, n'ont plus que des muscles auriculaires rudimentaires. Ils ont conservé leurs insertions (notamment celle de l'épine de l'hélice) et leurs connexions mais ont cessé d'être fonctionnels. Cependant, quelques individus peuvent parvenir à contracter leurs muscles auriculaires non rudimentaires[1]. L'analyse électromyographique de ces muscles chez l'homme montre que les circuits neuronaux et la contractilité du muscle auriculaire postérieur pour l'orientation du pavillon de l'oreille et sa réaction à des stimuli (réflexe post-auriculaire) ont survécu dans un état vestigial pendant plus de 25 millions d'années[2].
Galerie
Notes et références
↑(en) J. H. Bair, « Development of voluntary control », Psychological Review, vol. 8, no 5, , p. 474-510 (DOI10.1037/h0074157).
↑Guillaume Lecointre, Petit traité d'anatomie superflue L'évolution à travers notre corps, Delachaux et Niestlé, , p. 102-103