Entre 1887 et 1893 il commence par collaborer avec les Français et participe à la capture du marabout du Boundou, Mamadou Lamine Dramé, le . Galliéni le décrit comme « l'un des chefs les plus intelligents de toute cette partie du Soudan »[1].
Mais en 1903, c'est la rupture avec la France et il s'enfuit en Gambie.
Il est mort à Keserekunda en Gambie en 1931, mais le Fouladou avait définitivement fini d'être une terre peule.
Postérité
Le tata de Moussa Molo se trouve à Ndorna (département de Médina Yoro Foulah), l'un des villages où il séjournait habituellement. Ce tata figure aujourd'hui sur la liste des Sites et Monuments classés[2].
Notes et références
↑Galliéni, Joseph-Simon Galliéni, Deux campagnes au Soudan français, 1886-1888, 1891, p. 363
↑Arrêté no 12.09.2007 portant publication de la liste des Sites et Monuments historiques classés [1]
Christian Roche, « Les débuts du règne de Muusa Molo (1882-1893) » ; « Les espoirs déçus de Muusa Molo (1893-1903) », dans Histoire de la Casamance : Conquête et résistance 1850-1920, Karthala, 2000, p. 237-264 (Thèse Université de Paris I, remaniée) (ISBN2865371255)