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Le mot de l'année (Wort des Jahres) est régulièrement choisi depuis 1977 par la Société pour la langue allemande (Gesellschaft für deutsche Sprache) à Wiesbaden. Ne sont choisis que les mots et les phrases qui ont été utilisés pour les discussions publiques de l'année ou qui concernent un terme important. La fréquence du mot ne joue aucun rôle dans la décision. Le choix n'est associé à aucune critique ou recommandation.
Chaque année depuis 1991, un jury bénévole, composé de plusieurs professeurs d’universités allemandes choisit das Unwort des Jahres, que l'on pourrait traduire par « le non-mot de l'année ». On choisit ici un mot « de la communication publique actuelle », qui d'après les membres du jury « sont objectivement grossiers ou inappropriés, et qui pourraient même offenser la dignité humaine ». De plus, le mot Menschenmaterial (« matériel humain », « ressources humaines ») a été choisi « non-mot » du XXe siècle.
Année
Mot de l'année
« Non-mot » de l'année
2008
Finanzkrise Crise financielle
notleidende Banken Banques indigentes
2007
Klimakatastrophe Catastrophe climatique
Herdprämie
2006
Fanmeile
Freiwillige Ausreise Sortie volontaire du territoire
2005
Bundeskanzlerin Chancelière
Entlassungsproduktivität Productivité des licenciements
Après qu’il fut montré que de plus en plus de mots étaient proposés pour le mot de l’année en Allemagne, le premier mot de l’année fut choisi en Autriche en 1999, par l’université Karl-Franzens de Graz.
Il existe un mot de l'année pour la Suisse alémanique depuis 2003. Depuis 2017, l’Université des sciences appliquées de Zurich, est responsable de l’élection du mot de l’année, qu’elle a désormais étendue à la Suisse romande (français) et, à partir de 2018, au Tessin (italien). Dans ce cadre, le choix du mot de l’année résulte de la collaboration de linguistes, d’experts issus de la pratique et des internautes[3].