Le morne Diablotins, un volcan de la Dominique, point culminant du pays avec 1 447 mètres d'altitude. C'est le deuxième plus haut sommet des Petites Antilles après la Soufrière en Guadeloupe.
Le morne Trois Pitons, un volcan de la Dominique. Il s'élève à 1 387 mètres d'altitude au-dessus de la capitale Roseau.
Le morne aux Diables, un volcan de la Dominique. Il s'élève à 861 mètres d'altitude.
Lors de l'installation des colons en Guadeloupe, les habitations sont construites au sommet des mornes, permettant ainsi « la surveillance des esclaves, aussi bien dans les champs que chez eux » tout en marquant symboliquement la supériorité des maîtres. La situation élevée assure également une bonne ventilation[4].
Les Grands-Fonds, en Grande Terre, sont une succession de mornes à forte déclivité séparés par des ravines à fond plat. Ces collineskarstiques sont créées par ruissellement des eaux de pluie[5]. Le « dédale de petites collines et de vallées toutes plus semblables les unes aux autres » rend le lieu difficilement praticable. Il a permis aux Amérindiens puis aux Marrons de fuir les colons[6].
Le morne Brabant, au sud-ouest de l'Île Maurice, est une montagne basaltique abrupte de 555 mètres classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le . Il a été utilisé comme refuge par des esclaves en fuite, les marrons, au cours du XVIIIe siècle et des premières années du XIXe siècle. Il est devenu un symbole du marronnage et de la résistance à l'esclavage[7].
David Laporal, La Guadeloupe et ses trésors : Le patrimoine archéologique de l'île papillon, Errance, coll. « Promenades archéologiques », , 228 p. (ISBN978-2-87772-404-3)
Christine Chivallon, Espace et identité à la Martinique : Paysannerie des mornes et reconquête collective, 1840-1960, Paris, CNRS Éditions, , 238 p. (ISBN978-2-271-05618-4)